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“Si l’imagination n’était pas au pouvoir, demain ne serait que la conséquence d’aujourd’hui. Grâce à elle, nous pouvons entrevoir des possibles différents, mais surtout nous pouvons agir pour faire de ces possibles des réalités” Albert Jacquard.

Si notre imagination peut devenir notre ennemie (voir publication du 22 juillet), elle peut tout aussi nous ouvrir les portes de possibles différents.

L’imagination permet de se représenter une réalité différente de celle que nous vivons.

Elle nous aide à atteindre nos rêves.

Grâce à elle, nous pouvons surmonter des épreuves et garder espoir. Notre imagination peut nous donner  la force d’affronter un quotidien difficile, une situation inconfortable. Avec l’imagination nous pouvons dépasser nos peurs et nos blocages.

L’imagination nous aide à trouver des solutions et développe notre confiance.

Sans imagination pas de créativité, pas d’invention, ni d’innovation, pas d’utopie, pas de brin de folie,  pas d’imprévu, il nous reste une vie plate et monotone.

L’imagination nous porte plus loin que notre moi actuel, vers notre moi en devenir, notre plein potentiel et notre réalisation. Elle nous aide à anticiper des situations qui nous handicapent, à nous préparer à des moments inconfortables, à créer ce qui nous fait vibrer.

Pourtant l’imagination est souvent décriée au profit de la raison. “Tu es dans les nuages“, “Tu n’as pas les pieds sur terre“, “tu rêves trop”, “tu es dans la lune”. L’une n’empêche cependant pas l’autre. Tout est question d’équilibre. Une pointe de raison couplée avec une pointe d’imagination et nous voilà “entier”.

Notre imagination, si nous le souhaitons, peut être notre boussole vers notre lumière, notre bien être et notre bonheur. C’est même fortement recommandé.

Elle nous fait naviguer entre nos émotions, notre enfant intérieur qui demande à être nourri, et notre réalité que nous construisons jour après jour avec nos pensées et nos actes.

Pour cela, dès notre plus jeune âge, notre imagination doit se développer, se travailler, s’expanser, comme l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, ou du calcul.

A privilégier les contes, les jeux de société, de rôle, la lecture, les moments de silence, la marche, la nature, les animaux.

Une fois adulte cela doit perdurer. Nous devons consacrer du temps à notre imaginaire, le faire fructifier, ne pas écouter les autres mais savoir s’écouter.

L’imagination est une de nos plus grandes richesses, sachons l’apprivoiser, la préserver, la choyer, la nourrir.

Méfions nous de ce qui l’abîme : les écrans, les réseaux sociaux, l’hyperactivité, le bruit incessant, une consommation effrénée, la peur de la solitude.

N’oublions pas, l’imagination est source de joie, de bien être, d’élan vers une meilleure version de nous-même.

PS : Curieuse de nature, après l’écriture de cette réflexion sur l’imagination, je suis allée voir sur internet ce qui avait été publié sur la question et j’ai trouvé le blog de Laurette HUE. Prenez le temps de lire son point de vue auquel j’adhère totalement.

https://laurettehue.wixsite.com/elogeimagination